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Code d'intégration

EXERCICE 1: Synthèse de document

Vous ferez une synthèse des documents proposés, en 220 mots environ (fourchette acceptable : de 200 à 240 mots).
Pour cela, vous dégagerez les idées et les informations essentielles qu'ils contiennent, vous les regrouperez et les classerez en fonction du thème commun à tous ces documents, et vous les présenterez avec vos propres mots, sous forme d'un nouveau texte suivi et cohérent. Vous pourrez donner un titre à votre synthèse.
Attention :

Vous devez rédiger un texte unique en suivant un ordre qui vous est propre, et en évitant si possible de mettre deux résumés bout à bout ;

Vous ne devez pas introduire d'autres idées ou informations que celles qui se trouvent dans le document, ni faire de commentaires personnels ;

Vous pouvez bien entendu réutiliser les «mots clefs» des documents, mais non des phrases ou des passages entiers.

Document n°1
Le mouvement pour les droits des animaux contre la chasse aux phoques et aux baleines

Au cours des années 1970 et 1980, plusieurs groupes d'environnementalistes de pays industrialisés d'Europe de l'ouest et d'Amérique du Nord ont organisé des
campagnes contre la chasse aux baleines et aux phoques. Certaines de ces organisations, comme Greenpeace, reconnaissent que les autochtones ont
un droit de prendre des animaux et de préserver leur culture. Ils insistent cependant afin que les animaux soient chassés seulement selon la méthode "traditionnelle,' ce qui exclut l'emploi de fusils de haute portée ou de bateaux mécanisés. D'autres, comme le Front de Libération des Animaux (Animal Liberation Front), considèrent la chose du point de vue animal et soutiennent que les animaux ne doivent pas être considérés comme des 'ressources renouvelables' assujetties à l'exploitation humaine. Ces gens disent parfois que les cultures qui dépendent de la chasse n'ont pas du tout le droit de survivre. Ce mouvement tout entier concentre son attention sur la nature, particulièrement la faune sauvage, plutôt que sur l'humanité et la science.
Une autre organisation qui produit sa part d'impact sur les peuples autochtones de la côte est la Commission baleinière internationale (…). La Commission a imposé un moratoire international sur la chasse à la baleine et connaît des difficultés à faire la distinction entre la chasse à la baleine à des fins commerciales et la chasse à des fins de subsistance telle que pratiquée par les autochtones pour vivre et se nourrir. Les peuples des côtes de l'Alaska ont été particulièrement touchés par cette politique. (…)
Les gens du Grand Nord ont toujours valorisé l'autonomie de l'individu. Ils ne peuvent travailler dans des usines au milieu de nulle part, et ne veulent pas que leur existence repose sur la sécurité sociale de leurs gouvernements, dans le sud. (…) En fait, les peuples de l'Arctique ne peuvent exister indépendamment de leur environnement. Leur mode de vie repose comme depuis toujours sur la prise d'animaux. Sur la côte, ils chassent les phoques et les baleines tandis qu'à
l'intérieur des terres, ils y élèvent le renne. La chasse leur permet de trouver leur nourriture et de pouvoir acheter les articles nécessaires à la vie quotidienne, comme le kérosène, les médicaments, les fusils, et les billets d'avion. Depuis le Grand Nord, la défense des droits des animaux est perçue comme une attaque au coeur de la culture des peuples aborigènes et contre leur droit à l'existence même. Cette attaque est menée par des gens qui en savent peu sur la vie du Grand Nord, qui sont eux mêmes très loin du monde des animaux et qui ont le luxe de différentes options quant à la façon dont ils souhaitent euxmêmes vivre. Les adeptes de ces campagnes soulignent que les animaux
devraient être tués seulement à des fins alimentaires, une politique qui, si elle était appliquée laisserait les autochtones sans la moindre monnaie d'échange pour
se procurer des médicaments. Au nom du mot 'tradition,' ils demandent que les autochtones se conforment à celles-ci. (…)

Piers Vitebsky, http://www.thearctic.is/articles/cases/animalrights/franska/

Document n°2
Les Indiens, défenseurs de l'animal menacé des grandes plaines, veulent en faire une cause internationale.

Attention, bisons fragiles

Rosalie Little Thunder, amérindienne sioux Lakota, prie pour que l'hiver ne soit pas trop rigoureux dans le Wyoming. Depuis plusieurs années, la présidente de la Seventh Generation Fund, une association de défense des droits autochtones, se bat pour la sauvegarde des bisons du parc de Yellowstone, la seule horde sauvage existant encore aux Etats- Unis. Et chaque hiver constitue une nouvelle menace. En 2001, Rosalie a expliqué à l'ONU, auprès du groupe de travail sur les peuples autochtones, en quoi la survie des bisons sauvages est essentielle et symbolique pour les Indiens des plaines (…)
Le bison a toujours été un animal sacré pour les Indiens des plaines, crucial dans leur culture. Et l'abattage d'un tiers du troupeau de Yellowstone, à l'hiver 1996-1997, par les éleveurs de bétail du Montana, a meurtri les tribus indiennes. «Cela a été le pire
moment de ma vie», se souvient Rosalie. Comme un rappel du
massacre des quelque 60 millions de bisons orchestré à la fin du XIXe siècle pour venir à bout des «Peaux- Rouges». «Entre 1860 et 1880, les bisons ont été éliminés par les Blancs pour nous enlever ce qui faisait notre vie : le coeur de notre culture, de notre spiritualité, mais aussi notre principale ressource et source d'alimentation.»

En 1880, il n'en reste que quelques centaines aux Etats-Unis. Ils se
réfugient au Wyoming tandis que les tribus indiennes, affamées et
épuisées, se rendent. En 1902, pour éviter l'extinction, le parc national de Yellowstone (Wyoming) prend en charge vingt et un bisons : ils deviennent la première espèce animale protégée. Année après année, le troupeau prospère jusqu'à compter, en 1996, 3 500 têtes. Mais cette année-là, l'hiver est très rude. Neige épaisse et glace empêchent les bisons d'atteindre l'herbe. Leur instinct les pousse à migrer à la recherche de nourriture jusqu'au Montana, qui borde le parc national au nord et à l'ouest. Or les éleveurs du Montana craignent que les bisons transmettent à leurs bovins la brucellose, une maladie qui provoque l'avortement. Selon les services vétérinaires, la moitié des bisons de Yellowstone ont été exposés à la brucellose.

Alors, en quelque mois, éleveurs et fonctionnaires du Montana abattent, avec l'accord du parc, plus de 1000 bisons sans même vérifier s'ils sont porteurs de brucellose. Les tribus indiennes découvrent le massacre quand, amer détour de l'histoire, les
autorités du Montana leur proposent d'en profiter pour s'approvisionner en viande... «La manière dont on traite les bisons est celle dont on traite les Indiens, dit Rosalie. Comme nous, ce sont des survivants. Nos prophéties disent que tant qu'il y aura des
bisons sauvages, nous survivrons.»

Eliane PATRIARCA, Libération, 28 octobre 2003

Rédigez votre synthèse et envoyez la moi à cette adresse: julien.bourdeau1@gmail.com

Je vous la renverrai corrigée...

EXERCICE 2 : Essai argumenté

Vous écrivez à la rédaction d’un journal pour donner votre avis sur les causes défendues par les écologistes. Vous expliquez quelles
sont selon vous la valeur et les limites des positions adoptées par les écologistes, notamment quand elles entrent en conflit avec
d’autres intérêts. (250 mots environ)

Rédigez votre essai et envoyez le moi à cette adresse: julien.bourdeau1@gmail.com

Je vous le renverrai corrigé...