EXERCICE Nº1: Synthèse de documents
Vous ferez une synthèse des documents proposés, en 220 mots environ (fourchette acceptable : de 200 à 240 mots).
Pour cela, vous dégagerez les idées et les informations essentielles qu'ils contiennent, vous les regrouperez et les classerez en fonction du thème commun à tous ces documents, et vous les présenterez avec vos propres mots, sous forme d'un nouveau texte suivi et cohérent. Vous pourrez donner un titre à votre synthèse.
Attention :
Vous devez rédiger un texte unique en suivant un ordre qui vous est propre, et en évitant si possible de mettre deux résumés bout à bout ;
Vous ne devez pas introduire d'autres idées ou informations que celles qui se trouvent dans le document, ni faire de commentaires personnels ;
Vous pouvez bien entendu réutiliser les «mots clefs» des documents, mais non des phrases ou des passages entiers.
DOCUMENT 1: La science au secours des neurones
Injections de neurostéroïdes, stimulations électriques, thérapies cellulaires
Derrière ces termes savants, se dessinent les pistes les plus intéressantes pour
lutter contre les effets du vieillissement cérébral. Par Gilles Marchand
Les progrès médicaux
et les connaissances
biologiques profitent à
tous les organes. Le cerveau
n'échappe pas à la règle. Même
si toutes les promesses tardent à
être tenues, les recherches
neuroscientifiques sur le vieillis-
sement cérébral avancent de
plus en plus vite. Beaucoup
d'essais en sont encore au stade
d'expérimentation animale, riche
en résultats, et donc pleine
d'espoir pour l'homme. À cause
de sa complexité anatomique -
100 000 milliards de connexions
cérébrales et fonctionnelles - les
découvertes récentes sur ses
capacités de réorganisation et de
régénérescence - le cerveau
humain ne se laisse pas décryp-
ter facilement.
On a de nombreuses hypo-
thèses à tester, d'autres à confir-
mer mais aussi quelques
certitudes. Parmi celles-ci, les
techniques d'imagerie par réso-
nance magnétique (IRM), à
l'échelle des grandes zones céré-
brales, visualisent (sans danger)
la façon dont le cerveau fonc-
tionne, vieillit, est modifié par
l'apprentissage et les stimula-
tions intellectuelles. Chez les
personnes âgées, les « cartes » !
cérébrales se modifient, tout
comme les neurones continuent,
en partie, à se diviser alors qu'on
a longtemps pensé que la perte
neuronale était le seul signe du
vieillissement. La principale
découverte de ces cinq dernières
années ouvre de nouveaux hori-
zons : le cerveau humain adulte
contient des cellules souches
capables de se transformer en
neurones. Pour le Pr. Etienne-
Emile Baulieu 1 , président de
l'Académie des Sciences et cher-
cheur à l'Inserm 2 , « on a exagéré
le caractère irréversible des alté-
rations cellulaires. Il existe des
possibilités de récupération. En
particulier, l'hippocampe est
riche en cellules souches qui
attendent l'occasion de se diffé-
rencier en neurones et de s'acti-
ver. »
« C'est la découverte la plus
prometteuse actuellement : la
création de nouveaux neurones,
qui s'ajoutent à ceux existants
pour fonctionner ensemble et dif-
féremment », confirme Alain
Privât 3 , chercheur à l'Inserm.
« Stimuler ses neurones par des
activités cognitives, des appren-
tissages, peut augmenter le
nombre de neurones dans l'hip-
pocampe, structure très impli-
quée dans la mémoire », poursuit
le spécialiste. Une recherche
menée en 2003 l'a prouvé avec
des rats, chez qui on a pu mesu-
rer la quantité de nouveaux
neurones créés dans l'hippo-
campe à la suite d'un nouvel
apprentissage. Cette mesure a
été permise par le marquage
d'une molécule s'intégrant au
matériel génétique des cellules
lors de leur division. L'expéri-
mentation animale prouve donc
l'effet de l'activité mnésique sur
la création de neurones.
Mais peut-on provoquer
expérimentalement cette créa-
tion en stimulant directement les
cellules souches ? « On ne sait
pas encore le faire », reconnaît
E.-E. Baulieu. C'est une piste de
recherche naissante, longue à
suivre, comme celle consistant à
greffer des cellules souches pré-
parées in vitro, qui se multiplient
en laboratoire et se différencient
pour adopter le destin biologique
que l'on souhaite pour elles. Des
progrès sont en cours, notam-
ment sur la muqueuse nasale qui
comporte des cellules se diffé-
renciant très bien en neurones.
« La découverte des cellules pro-
voque un enthousiasme extraor-
dinaire, mais la prudence reste
de mise », prévient A. Privât.
Avant de pouvoir les utiliser au
niveau thérapeutique, beaucoup
de travaux restent à mener pour
les différencier en neurones
actifs dans des zones cérébrales
précises. »
Découlant de la loi de bio-
éthique de 2004, l'utilisation des
cellules souches embryonnaires
est autorisée en France depuis
février dernier. « C'est une ouver-
ture importante », estime A.
Privât. La législation a bien fait
de prendre le temps de la
réflexion et cette décision ouvre
la voie à une accélération des
résultats. » Il s'agit de prélever
des lignes de cellules chez des
embryons humains congelés, qui
ne font plus l'objet d'un projet
parental et peuvent être dédiés à
la recherche. Ces cellules fœta-
les ne sont pas encore différen-
ciées, elles peuvent servir pour
composer des tissus organiques
spécifiques, comme ceux du sys-
tème cérébral. Une autre piste,
plus éthiquement correcte pour
certains chercheurs, s'intéresse
aux cellules fœtales présentes
dans le sang du cordon ombili-
cal. Elles semblent très perfor-
mantes dans le renouvellement
et la différenciation, tout en
étant nombreuses et facilement
disponibles.
Les cellules souches et leurs
perspectives thérapeutiques
sont la preuve qu'il est possible
d'agir sur la plasticité anato-
mique. Il existe aussi une plasti-
cité fonctionnelle, soit la
capacité de certains circuits à
fonctionner différemment. Par
exemple, explique A. Privât, « la
« potentiation à long terme »
(LTP), c'est-à-dire l'amélioration
de l'efficacité de la transmission
synaptique, concerne pour l'ins-
tant l'hippocampe de la souris
quand on le stimule avec des sti-
mulations électriques proches
des stimulations physiologiques
naturelles. La transmission
entre les synapses des neurones
est facilitée, les circuits devien-
nent plus efficaces - et durable-
ment - pour traiter les
informations nerveuses. La LTP
donnerait probablement des
résultats identiques avec d'aut-
res structures cérébrales. »
Pour le Pr. Baulieu, « on peut
agir au niveau fonctionnel, en
suppléant au manque de fabrica-
tion en neurostéroïdes (les hor-
mones du cerveau). Toutes les
fonctions cérébrales, même
vieillissantes, sont prêtes à
mieux fonctionner tant qu'on
leur fournit le bon stimulant. J'ai
mené des recherches sur des
souris vieillissantes auxquelles
on injectait un neurostéroïde de
l'hippocampe, le sulfate de pré-
gnénolone. Leur mémoire spa-
tiale a bien récupéré. Avec une
injection unique, l'effet sur la
mémoire dure 2 à 3 jours, deux
semaines en perfusion en goutte-
à-goutte. L'hormone est assez
simple à utiliser, le problème est
de passer à des essais sur
l'homme en trouvant le mode
d'administration adapté. Il faut
trouver des médicaments à effet
spécifique, sans effets secondai-
res. En fait, la recherche clinique
chez l'homme est prête, un pro-
gramme est au point... mais il
manque les moyens financiers ».
La DHEA, dont l'action posi-
tive sur le vieillissement nourrit
beaucoup d'espoirs, est une hormone surtout produite par les
glandes surrénales, près des
reins. Spécialiste de cette hor-
mone, le Pr. Baulieu a découvert
que le cerveau pouvait la synthé-
tiser, ce qui en fait également un
neurostéroïde. La DHEA aurait-
elle une influence sur le fonc-
tionnement cérébral ? « Cette
hormone a réellement un effet
neuroprotecteur, et sur le plan
clinique un impact évident sur
des cas de dépression sévère
chez l'homme vieillissant. En
revanche, il n'y a pas d'effet
démontré sur la mémoire
humaine alors qu'elle agit sur la
mémoire des souris. » Quelle dif-
férence de mécanisme explique
ce hiatus ? Un mystère de plus à
creuser pour la communauté
scientifique... « La pilule de la
mémoire n'a pas été encore
inventée. Mais la recherche va
s'y consacrer en cherchant à
compenser la perte en neuro-
transmetteurs comme l'acétyl-
choline. Cette pilule sera un jour
à la disposition des personnes
vieillissantes, c'est une question
de temps. »
Le Monde de l'intelligence n° 3,
mars/avril 2006.
1. Professeur Étienne-Émile Baulieu,
président de l'Académie des
sciences, Inserm U488
(Le Kremlin-Bicêtre), auteur
de Longévité.
Tous centenaires ?,
avec Marie-Odile Monchicourt,
Pltypus Press, 2003.
2. Inserm : Institut national de la santé
et de la recherche médicale.
3. Professeur Alain Privât, directeur
de recherche à l'unité Inserm U583
« Physiologie et thérapie des déficits
densoriels et moteurs », Institut des
neurosciences de Montpellier.
DOCUMENT 2: Ralentir le vieillissement
Comme tout organe, le cerveau a besoin de carburant pour fonctionner. Omégas 3, antioxydants, oxygène, stimulations intellectuelles et absence de stress contribuent à le préserver. Mieux vaut prendre les devants. Par Gilles Marchand Avec le vieillissement, de nombreux changements inter- viennent au niveau de l'organisme, dus à notre horloge biologique et à notre hygiène de vie (l'hypothèse de gènes spécifiques au vieillissement
n'est pas prouvée, mais une recherche française a montré, en 2003, que la mutation d'un gène chez la souris augmentait sa durée de vie). Parmi ces changements, les radicaux libres, contrôlés jusqu'ici J par les antioxydants, deviennent plus agressifs envers les cellules et les détruisent. En cause, la baisse de l'activité oxydante ou l'augmentation de la population des radi- caux libres, qui entraînent ce que la communauté scientifique appelle le stress oxydatif, actif en particulier au niveau du cerveau. Mais la cause de cette mort cellulaire peut être limitée par apport d'antioxydants en rempla- Jcernent de ceux qui man- J quent. Confirmant d'autres recherches, une étude publiée en décembre 2005 indique les très bons effets du jus de pomme. Ce fruit contient un très fort taux d'antioxydants, et le croquer permet d'apporter au cerveau les moyens qui lui font défaut pour lutter contre les radicaux libres. On sait aussi que le stress oxydatif peut générer des troubles de mémoire chez les personnés âgées. Les fonctions cognitives, touchées par le vieillissement, peuvent-ils être « boostées » par un produit aussi commun que la pomme ? Effectivement : si les progrès neuroscienti- fiques laissent espérer des palliatifs à l'altération cognitive, des « remèdes de grand-mère » existent aussi. Aujourd'hui confirmée par les progrès médicaux, leur efficacité est soupçonnée depuis longtemps. Les médecins de l'Antiquité insistaient déjà sur le rôle de l'exercice physique d'entretien pour lutter contre le vieillissement. On sait maintenant que cette pratique permet de mieux oxygéner les cel- lules du cerveau. Un hygiéniste du xviip siècle, Luigi Cornaro, conseillait de limiter une alimentation trop riche et copieuse, et de privilégier les protéines végétales : il est mort presque centenaire ! Effectivement, une alimentation pauvre en lipides mais riche en glucose, en antioxydants, en vitamines (Bl, B6, B9, B12), en aci- des gras de type Oméga 3, est bénéfique à l'organisme tout entier, et au cerveau en particulier. Ces apports nutritionnels, comme l'exercice physique, préservent également notre réseau sanguin et maintiennent donc une bonne vascularisation cérébrale. Une étude franco-australienne récente indique d'ailleurs que la diminution de l'hyperten- sion artérielle présente chez 80% des plus de 65 ans et favorisée par dif- férents facteurs (régime trop salé, obésité, excès d'alcool et de tabac, manque d'exercice physique), réduit le risque de lésions cérébrales et ralentit leur progression. Il y a un autre facteur négatif sur le cerveau, mais qui peut être combattu : le stress. Il péna- lise la mémoire. En fait, la réaction physiologique au stress entraîne une surproduction de corticoïdes. Des premières recherches laissent penser que cette trop forte concentration de corticoïdes provoque la mort de cellules nerveuses, notamment celles des neurones d'une petite structure très impliquée dans la mémoire. Favoriser la plasticité cérébral© C'est depuis une demi-douzaine d'années seule- ment qu'on découvre la corrélation entre la plasticité cérébrale et le fait de conserver une vie active en vieillissant, diversifiée est stimulante. Malgré le manque de recul, tout indique que les deux sont liés : faire des projets et les concrétiser nécessite de programmer et de planifier, ce qui stimule le fonctionnement intellectuel. Avoir une vie sociale bien remplie permet de parler, donc de limiter l'oubli des mots. Plus on utilise ses capacités cognitives, plus on favo- rise la plasticité cérébrale grâce à de nouvelles connexions entre les neurones. Nos activités et nos intérêts créent donc de nouveaux circuits ner- veux, qui revitalisent le cerveau et son bon fonctionnement. Une recher- che publiée en 2001 a comparé des religieuses, partageant les mêmes conditions de vie mais se différenciant par leurs activités quotidiennes, intellectuelles (enseignement aux jeunes recrues) ou non (activités de maintenance de locaux). Un lien direct a été démontré entre la stimulation céré- brale grâce aux activités intellectuelles et le maintien des performances mentales avec l'âge. Une autre recherche s'est intéressée aux points communs entre des personnes âgées qui conservent une excellente agilité intellectuelle : elles sont flexibles et ouvertes aux idées nouvelles, ont des activités variées, sont satisfaites de leur accomplissement personnel et possèdent un niveau d'éducation élevé. D'un individu à l'autre, les effets du vieillisse- ment ne se font pas sentir de la même manière. Certains arrivent à 90 ans avec un cerveau au fonc- tionnement optimal (pour leur âge), d'autres présentent dès 60 ans les dif- ficultés ressenties par leurs propres parents. Mais, comme le souligne le Dr. Olivier de Ladoucette, « nous sommes maîtres d'une grande partie de notre destin, et nous pouvons, grâce à nos ressources mentales et nos comportements, passer la seconde partie de notre vie de façon posi- tive, sereine et intéressante ». Le Monde de l'intelligence n° 3, mars/avril 2006.
DOCUMENT 3: « En vieillissant, il faut stimuler ses neurones »
Quelles sont les fonctions cognîtîves touchées par le
vieillissement ?
On possède deux types d'intelli- gence : l'intelligence cristallisée et
l'intelligence fluide. La première correspond aux savoirs acquis au cours
de l'existence, inscrits dans les structures cérébrales stables. C'est le lan-
gage et la culture générale, qui restent longtemps peu touchés par
le vieillissement. L'intelligence fluide qui permet d'intégrer et d'utiliser de
nouvelles informations, couvre une large palette : l'attention, la concen-
tration, la mémoire, les capacités d'abstraction, la rapidité et la
flexibilité mentales... Celle-ci est davantage perturbée, et concentre
d'ailleurs la plupart des plaintes des personnes qui rentrent dans le troi-
sième âge. Ce sont des difficultés progressives, mais qui restent géné-
ralement modérées. Rien à voir avec les autres organes, qui résistent
moins bien au temps, ou avec les problèmes dus à la maladie
d'Alzheimer. Malgré tout, la qualité de vieillissement de nos neurones
varie beaucoup d'une personne à l'autre.
Pour quelles raisons ?
L'usure est bien sûr liée aux gènes, mais des aspects environnementaux
existent. Le mode de vie est bien plus fondamental à la santé du cerveau
qu'on ne le pense généralement. La mort des neurones est accélérée par
l'oxydation des cellules neuronales, qui implique les radicaux libres. Mais
tout le monde ne développe pas la même quantité de radicaux libres,
cela dépend surtout de nos compor- tements quotidiens. On sait que le
diabète et le tabagisme sont très mauvais pour le fonctionnement
cérébral. Par contre, on le protège en entretenant la structure. Le cer-
veau est un grand consommateur d'oxygène, apporté par l'exercice
physique.
Le fait de bouger, de faire du sport permet aussi un bon fonctionne-
ment xardiovasculaire, qui protège le cerveau. L'exercice physique est
également un facteur de croissance neuronale et de création de tissus
cérébraux. Les études démontrent d'ailleurs qu'il limite de 30 à 40% le
risque de développer la maladie d'Alzheimer. Pour résumer, c'est un
bon protecteur des problèmes cognitifs et intellectuels liés au vieillisse-
ment. Le cerveau a aussi besoin de glucose, et à mesure qu'il vieillit il
manque d'antioxydants qu'une alimentation riche en fruits et légumes
peut compenser.
Il faut stimuler les neurones : le cerveau ne s'use que si l'on s'en sert
peu. En restant curieux des choses et des gens, en ayant toutes sortes d'oc-
cupations intellectuelles ou culturelles, on fait plus que se protéger de la
mort des neurones. Même vieillissant, le cerveau produit des nouvel-
les connexions. Ce phénomène de plasticité cérébrale se renforce par
un bon fonctionnement intellectuel et un mode de vie sain.
à quel âge vaut-il mieux s'en préoccuper ?
Le corps pardonne plutôt bien jusqu'à 35-40 ans. Après, on paie la
note, surtout si le mode de vie devient de plus en plus sédentaire.
On peut toujours attendre cette période, mais c'est rarement à
50 ans qu'on commence à être attentif à son comportement quotidien,
qu'on se déclare curieux intellectuellement, qu'on devient un animal
social... Il vaut mieux intégrer certains de ces comportements « ver-
tueux » entre 30 et 50 ans, avant d'adopter - autant que possible -
une hygiène de vie assez stricte. Il s'agit d'un idéal que chacun peut
tenter d'approcher.
Le Dr Olivier de Ladoucette, Le Monde de
l'intelligence n° 3, mars/avril 2006.
Je vous la renverrai corrigée...
EXERCICE Nº2: Essai argumenté
Etudiant en neurosciences, vous préparez une synthèse rendant compte de l'évolution des
recherches les plus récentes sur la lutte contre le vieillissement du cerveau. Vous rédigerez
un texte d'environ 500 mots, basé sur les informations fournies par les trois documents. Vous
proposerez un titre.
Pour cela, vous dégagerez les idées principales des textes 1, 2 et 3, vous les regrouperez et
les classerez en fonction du thème proposé. Vous les présenterez avec vos propres mots, sous
forme d'un nouveau texte suivi et cohérent. (Vous pouvez réutiliser des mots-clés du dossier
mais non des phrases entières).
Je vous le renverrai corrigé...