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Les dix tableaux d'Eugénie

Les dix tableaux du livre collectif AE38

 

 

 

 

  1. Dante et Virgile aux enfers dit aussi La barque de Dante
  2. Les Noces de Cana
  3. Ixion, roi des Lapithes, trompé par Junon qu'il voulait séduire
  4. La femme hydropique
  5. Le sacre de Napoléon
  6. L'Inspiration du poète
  7. La belle jardinière
  8. Le couronnement de la Vierge
  9. L'Infante Marie-Marguerite
  10. La Joconde

Ces dix tableaux se trouvent actuellement au Musée du Louvre, rue de Rivoli- la rue de la Samaritaine, en face du Grand Hôtel du Louvre, hôtel moderne et célèbre que Napoléon III a fait construire et qui comportait dès 1863 des ascenseurs et des services de luxe avec plusieurs centaines de chambres et un restaurant très côté. Jules Verne y séjourna, entre autres célébrités. La rue de Rivoli traverse notamment la place des Pyramides (célèbre pour sa statue de Jeanne d'Arc). Elle est bordée d’arcades sur son côté nord sur une grande partie de sa longueur .Elle porte le nom d'une victoire remportée par Napoléon Bonaparte sur l'Autriche en 1797. Lors de la Commune de Paris, la section de la rue comprise entre la rue Saint-Martin et l'Hôtel de Ville est incendiée par les émeutiers.

 

 

 Quelques bâtiments remarquables de la rue de Rivoli et lieux de mémoire[

 L'ancienne caserne Napoléon, également appelée « caserne Lobau », occupe l'espace situé entre les places Saint-Gervais et Baudoyer et les rue François-Mironrue de Lobau et rue de Rivoli

No 29 : Hôtel de ville de Paris.

Nos 52 à 64 : grands magasins du Bazar de l'Hôtel de Ville (BHV).

Nos 67 à 83 : anciens grands magasins de La Samaritaine.

Nos 99-107 : palais du Louvre et palais des Tuileries.

No 206 : l'écrivain Léon Tolstoï a vécu ici en 1857 ; une plaque lui rend hommage.

No 210 : l'écrivain Ivan Tourgueniev a vécu ici entre 1860 et 1864 et y écrivit Pères et Fils ; une plaque lui rend hommage.

No 220 : Ici en 1862, les époux Desoye qui ont vécu en Chine et au Japon, ouvre la première boutique consacrée à la vente d'objets provenant de Chine et du Japon. C'est de ce magasin que s’est développé l’engouement pour le japonisme. Il était fréquenté par les écrivains, critiques d'art, peintres et collectionneurs, parmi lesquels Zola, Baudelaire, Burty, Bracquemond, Cernuschi, Degas, les Goncourt, Manet, Monet, Whistler.17

No 230 : entre ce numéro et la terrasse des jardins des Feuillants, emplacement de la salle du Manège royal des Tuileries, où fut jugé Louis XVI et où fut proclamée la 1re République.

 

Le musée du Louvre, inauguré en 1793 sous l'appellation Muséum central des arts de la République dans le palais du Louvre, ancienne résidence royale située au centre de Paris, est aujourd'hui le plus grand musée d'art et d'antiquités au monde. Sa surface d'exposition est de 72 735 m.

 

Malgré l'affirmation du peu d'intérêt de Napoléon III pour les arts, son règne a vu un accroissement des collections, essentiellement par l'achat d'œuvres d'art fait aux Salons : 1 300 tableaux et sculptures modernes. Ces achats payés par la liste civile étaient faits par le comte de Nieuwerkerke qui n'avait pas une grande attirance pour l'art contemporain. Cela explique que des artistes importants comme Corot ou Courbet en soient absents.

 

Comme d'autres tableaux de maîtres, l’œuvre de Léonard de Vinci reste un an dans le port militaire de Brest , pour échapper à l'armée allemande. Ils étaient entreposés sur une frégate.

En juillet 1870, la France entre en guerre contre la Prusse. Les institutions prennent des décisions rapides pour faire face aux conséquences du conflit. Les musées de Paris, notamment, doivent sauvegarder leurs riches collections de peinture et de sculpture.

Le 29 août 1870, Nieuwerkerke, directeur du Musée du Louvre, est convoqué par l'impératrice Eugénie, alors régente. Elle lui suggère d'évacuer une bonne partie des collections du Musée du Louvre, afin qu'elles ne tombent pas entre les mains de l'ennemi. Le nouveau lieu de sauvetage des œuvres n'est pas mentionné par écrit mais confié oralement à Nieuwerkerke : ce sera l'arsenal de Brest.

Près de 300 tableaux sont évacués vers Brest. Le premier convoi des œuvres, composé de treize caisses, quitte la gare Montparnasse le 31 août 1870. Parmi les toiles qui partent lors de ce premier convoi, La Belle Jardinière de Raphaël, La Femme hydropique de Gérard Dou, Le Couronnement de la Vierge de Fra Angelico ou encore l'Infante Marie Marguerite de Velasquez.

L’œuvre de Raphaël est alors considérée comme la plus importante à sauvegarder. La Joconde de Léonard de Vinci part pour Brest le 1er septembre, et ne fait partie que du deuxième voyage (en effet, la renommée actuelle de La Joconde ne date vraiment que du XXe siècle, au moment où elle fut dérobée le 22 août 1911). Les Noces de Cana de Véronèse est un tableau si grand, qu'il arrive roulé à Brest.

Lire un article à ce sujet : https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-en-1870-la-joconde-trouve-refuge-dans-larsenal-4426957